Pâques de mon enfance
derrière la maison familiale, il y avait une jolie colline,
en haut de la colline, un petit bois de bouleaux,
bois blanc sur fond vert de mousse.
Au printemps, ma jolie colline verte se couvre d'une multitude de violettes, c'est un spectacle féérique.
Tous les ans, les enfants construisent pour le lièvre qui doit déposer ses oeufs, un nid.
Eh ben oui, les lièvres pour qu'ils puissent pondre leurs oeufs de Pâques,
doivent avoir leur nid.
Alors, la veille nous courrions la jolie forêt de bois blanc pour ramasser un peu de mousse,
cueillions quelques fleurs, les jolies violettes de la colline et des jonquilles.
C'est connu, le lièvre aime les jolis nids bien décorés.
Au petit matin, dans la chaleur de nos édredons, les yeux encore remplis de nos rêves et de sommeil, il nous semblait apercevoir par la fenêtre, grand- mère courir dans la colline.
La coquine, elle effrayait le lièvre qui avait à peine eu le temps de déposer un petit oeuf dans nos jolis nids.
Tout le reste, il l'avait perdu un peu partout au milieu des violettes.
Et c'est munis de paniers que nous reconstituions le trésor perdu et il nous fallait un bon moment.
Ma petite chérie en son temps perpétua la légende, puis ce fut le tour de son petit.